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Il était 9 h 30 quand un membre du personnel
de l’entreprise Tanguy a constaté que la porte d’une
cuve contenant du Tanalith E 3.499 s’était ouverte
et que son contenu s’était déversé dans
la canalisation des eaux de pluie. La quantité de ce produit
utilisé pour la préservation du bois contre la pourriture
et les dégâts causés par les insectes, a été
estimée à 12.000 litres. Ce produit est comparable
au sulfate de cuivre utilisé pour protéger les récoltes
alimentaires. Bien qu’il se dilue facilement, le Tanalith
est considéré comme nocif et dangereux pour l’environnement.
Des poissons morts
La rivière Le Diouric, située à
proximité de l’entreprise, a alors pris une couleur
bleue qui a attiré l’attention de promeneurs à
12 h 30, au lieu-dit Milin al Len, en bas de la maison de retraite.
Ce sont eux qui ont alerté les autorités. La communauté
de brigades de Plabennec-Lannilis, les pompiers de Lannilis, aidés
par la cellule chimique de Brest, la Drire et la préfecture
se sont organisés pour estimer le degré de pollution
et les mesures à prendre.
Dès l’alerte donnée au sein de l’usine,
le directeur technique Roger Loaëc et son équipe avaient
démarré une procédure d’arrêt de
l’écoulement et pris les dispositions pour limiter
les conséquences. La rivière, longue de 5 km, se déverse
dans l’Aber-Benoit, et des alevins et poissons morts ont été
repérés par les gendarmes et les pompiers lors de
leurs investigations. Des prélèvements ont été
effectués et envoyés au Cedre, à Brest. «
Nous allons faire venir demain matin (NDLR : aujourd’hui)
un véhicule spécialisé pour le pompage »,
expliquait sur place Roger Loaëc. Parallèlement, les
services techniques de la commune vont tenter d’isoler une
partie de la pollution.
Pêche interdite
Des arrêtés municipaux ont été
pris à Lannilis et Tréglonou, les deux communes riveraines,
pour interdire la pêche. Il est bien entendu déconseillé
de récolter du cresson dans la rivière et les contacts
avec l’eau sont à exclure, même si la préfecture
du Finistère n’a pris, pour le moment, aucun arrêté
en ce sens. Trois entreprises ostréicoles se situent en aval
de la rivière polluée. Les trois ostréiculteurs
concernés ont annoncé que leur intervention se limitait,
pour le moment, à « un principe de précaution
», mais qu’ils entendaient « rester vigilants
».
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Brest 2008 du 11 au 17 juillet 2008
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