Traduction
A l'Aberwrac'h
Les flux
Média
Recherche
Garder le contact
:: Inscription à la newsletter
La météo du jour
La marée du jour
Localisation des connexions
Protection du Littoral : Le Conservatoire veut tripler ses acquisitions d’ici 2020
Le site côtier de Pardigon dans le Var qui va être
acquis via l’EPFR par le Conservatoire du Littoral © Fabienne
BerthetPlus de moyens pour le Conservatoire du Littoral et la volonté
de travailler dans une perspective de gestion intégrée
: telles sont les ambitions mises en avant par le ministère
de l’Ecologie et du Développement Durable pour concourir
à une meilleure protection des littoraux français
Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie et
du Développement Durable a annoncé lors de son déplacement
dans le Var, mercredi dernier ses ambitions pour le Conservatoire
du Littoral. « Nous souhaitons d’ici 12 ans que l’établissement
public ait acquis 33 % des territoires côtiers ». Pour
l’heure, il ne contrôle que 1 000 kilomètres de
rivage sur les 5 000 que compte le pays (8 000 avec les DOM-TOM).
Les acquisisitions du conservatoire passeraient de 113 000 hectares
à 270 000 hectares d’ici 2020. « Nous allons les
faire vivre pour gagner la bataille de la biodiversité. Le
littoral est un élément essentiel pour la sauvegarde
de la planète », a rappelé le ministre qui a doté
l’établissement public d’un budget renforcé,
45 millions d’euros. « Le plus important dont le Conservatoire
ait pu disposer depuis sa création ». Notamment grâce
à la progression des recettes en provenance de l’Etat
avec 35,5 millions d’euros qui viennent du droit annuel de francisation
et de navigation des navires. « Un moyen de pérenniser
la ressource » développe Jean-Louis Borloo. 8 millions
d’euros de recettes spécifiques sont apportées
par les agences de l’Eau, l’Europe, les différentes
collectivités ainsi que par le mécénat et 1,5
million d’euros viennent de ressources propres. « Un budget
qui permet au Conservatoire de changer de division. Des dossiers comme
ceux des Salins du Midi dans le Languedoc-Roussillon (1240 hectares),
de l’étang d’Urbino en Corse (787 hectares) de
la Grande Ile de l’estuaire de la Gironde (248 hectares) n’auraient
jamais pu être abordés auparavant" reprend le Ministère.
Un nouveau directeur pour le conservatoiore
Le champ de compétences du Conservatoire du Littoral a également été élargi au Domaine Public Maritime. La loi qui a été consacrée par une circulaire du 20 février 2007, prévoit en effet que l’Etat confie au Conservatoire du Littoral, par l’affectation ou l’attribution, des portions du DPM. La signature, en mars 2007 par la Préfecture de la Manche de la convention d’attribution au Conservatoire, de 5000 hectares du DPM correspondant à l’estran de l’archipel de Chausey, illustre bien cette nouvelle donne. « L’objectif, aujourd’hui c’est la gestion intégrée », développe Jérôme Bignon, le tout nouveau président du Conservatoire du littoral, avocat de formation, qui a présidé le comité gestion intégrée terre-mer du Grenelle de l’Environnement. Sa nomination ainsi que celle de la deuxième vice-présidente, la navigatrice Maud Fontenoy se veut d’ailleurs symbolique de cette volonté d’envisager le littoral dans sa globalité. Autre volonté, renforcer le travail partenarial, de restauration comme d’aménagement des sites, avec les collectivités, institutions partenaires et les associations gestionnaires via des conventions d’objectifs.
Des projets concertés
« Ce n’est pas parce qu’un terrain
est acheté qu’il est protégé », corrobore
ainsi le délégué régional de Paca, Christian
Desplats au sujet de la prochaine acquisition -début mars-
par le Conservatoire du Littoral via l’Etablissement Public
Foncier Régional, du domaine de Pardigon, une ancienne propriété
agricole très fréquentée et en butte aux appétits
des promoteurs immobiliers. « L’acquisition de ce site
est représentative de la bataille menée par le Conservatoire
pour protéger les territoires fragiles. Le site varois est
aujourd’hui devenu inconstructible » a affirmé
Jean-Louis Borloo. Reste à travailler le projet avec les différents
partenaires. Un comité de pilotage va être constitué
pour élaborer avec les élus, les associations, et les
services de l’Etat concernés, un schéma d’ensemble
retraçant les différentes actions visant à protéger,
réhabiliter et gérer ce site. Ce pourra être par
la restauration du patrimoine naturel, la réintroduction de
la culture de la vigne, la création d’un circuit pédestre
et cyclable pour sensibiliser le public à l’environnement...
Le projet devra ensuite être soumis à la population par
une enquête publique et à l’approbation de la commission
de sites « On doit résoudre un par un tous les problèmes
qui se pose sur ce site qui véhicule une mémoire très
forte. C’est notamment sur cette plage qu’a eu lieu de
débarquement de Provence en 1944 » évoque Christian
Desplats.
Source : http://www.developpementdurablelejournal.com
A voir
Accés direct
A suivre
Brest 2008 du 11 au 17 juillet 2008
Annonces